Les
édifices religieux, cimetières et monuments
(2ème partie)
| L'église | La
cure | La cloche | Les
calvaires |
| Le temple | Les
cimetières | Le monument
aux morts |
Sous
lAncien Régime, il ne semble pas que les
curés aient toujours pu disposer de ressources
suffisantes pour assurer lentretien des
bâtiments de la maison pastorale. Deux demandes
adressées par les curés de Quiévy aux
autorités ecclésiastiques laissent
apparaître un état de dégradation des
locaux de la cure nécessitant même, dans un cas
le départ du curé. Cest ainsi quen
1690, la demande que voici a été
adressée aux chapitres de Sainte-Croix et de
Saint-Sépulcre à Cambrai: " Requête de Me. Jacques
Dubray, prêtre curé de Quiévy pendant 11
ans jusquen 1690 aux chapitres de Sainte-Croix et de
Saint-Sépulcre à Cambray. Est allé à Bertry
nayant pu demeurer en la maison pastorale de
Quiévy à cause quelle était
tombée en ruines et durant ce tems là il a
été obligé den prendre une autre
demeure à ses fraix. Étant curé de
Bertry, réclame le remboursement de ses
frais. " De même en 1773, une
requête analogue est adressée aux
autorités ecclésiastiques: Vous avez sans doute
déjà été informé que le
four de la maison pastorale de Quiévy nest plus
de service ; la nécessité où je me
trouve daller au dehors pour me faire du pain depuis
long tems est une servitude trop gênante pour ne pas
prendre le plutot possible le moyen de men construire
un autre. La remise de mon bois surtout
pour sa couverture est défectueuse comme je
lavais fait observer à M. Nimal il y a deux
ans, jugez depuis lors si elle doit lêtre
davantage. Je ne suis pas en
sûreté dans ma maison à cause que les
volés des fenêtres ne tiennent
plus. Il y a quelques jours
quune partie de la muraille de mon jardin sest
écroulée. Tous ses objets sont assez
importants pour que vous ayez la bonté de prendre les
moyens convenables pour me satisfaire sans différer.
Je nen impose point la visite quon pourra y
faire rendra témoignage à la
vérité. Jai lieu despérer
quon ne tardera point à remplir ces
objets. Jai lhonneur
dêtre Monsieur Votre très
humble et obéissant
serviteur Une réponse favorable
fut faite à cette lettre en date du 26 septembre 1773
par D.L. Lallemant, Religieux et Prieur de
Saint-Sépulcre. Le
clocher en pierres, qui est celui de lancienne
église, date de lépoque de
loccupation espagnole, sans quil soit possible,
en labsence de documents, de préciser la date
de sa construction. Il abritait une cloche de
937 kg, consacrée le 22 mars 1896. Elle avait
été fondue par Charles Drouot à Douai.
Projetée en bas du clocher en 1917, elle a
été emmenée par les troupes
allemandes. Une nouvelle cloche de 1100
kg a pris la place de lancienne et a été
bénie le 17 août 1921. Fondue par Wauthy
à Douai, elle porte les noms de Marie, Bernadette,
Désirée, Henriette Joseph, le parrain
étant Désiré Dehaussy et la marraine,
Bernadette Bazin. Le 21 avril 1946, cette
cloche qui règle la vie du village a
été dotée dune installation de
sonnerie électrique. Le
premier, situé à la sortie du village, rue de
Cambrai, a été inauguré le 14 octobre
1844. Les intempéries ayant provoqué des
ravages importants, il a été restauré
le 2 mai 1886. Une nouvelle rénovation,
effectuée récemment a permis sa parfaite
remise en état. Le calvaire situé au
cimetière a été érigé
puis béni le 22 mai 1932. Lédification de
ces calvaires a donné lieu à des
manifestations empreintes dune profonde ferveur et
dun intense sentiment religieux. Une particularité
locale doit être mise en évidence. Toutes les
communes environnantes sont dotées dune ou
plusieurs chapelles dédiées à des
saints. Or, à Quiévy, aucune chapelle na
été édifiée sur le territoire de
la commune. On ne peut émettre à ce sujet que
des conjectures: - Est-ce à cause de
la forte influence protestante locale? - Est-ce par crainte
dactes de profanation? - Est-ce par souci
déviter les tensions et par désir
dapaisement de la part de la hiérarchie
ecclésiastique catholique? Le calvaire du
cimetière
| Haut de page | Page précédente | Retour au sommaire | Page suivante |