Postface
Voilà
trois questions que nul être humain, consciemment ou
non, ne peut éviter de se poser. Et sil
nest pas donné à tous de faire ouvre
dhistoriographe, voire dhistorien, il appartient
à chacun de comprendre le passé pour vivre
plus pleinement le présent et mieux édifier
lavenir. En relatant les
évènements grands ou petits, les faits
précis, les épisodes symboliques, les
anecdotes cocasses ou amusantes, les
péripéties dramatiques ou tragiques de
lhistoire locale, cest une part de la
mémoire de notre passé qua tenté
de faire surgir Francis Bauduin. Car cet esquiévin
fier de ses racines et qui se présente volontiers par
humour et par dérision comme un « Béotien
« est en réalité un homme de grande
connaissance et de grande culture. Il a choisi de
dévoiler la mémoire du passé dans
lespoir quelle servirait de tremplin à
limaginaire créatif du futur. La petite comme la Grande
Histoire ont toujours été inexorablement
intriquées. Cest pourquoi il serait
fâcheux de sous-estimer ou de mésestimer
lhistoire anecdotique, évènementielle ou
locale. Il ny a pas danecdotes, de faits,
dévènements, même causalement peu
influents en apparence, qui ne soient r
évélateurs de la mentalité, de la
culture, des idées, de léthique, des
mours, du mode de vie, de la civilisation, pour tout dire de
lêtre profond et de lâme dune
époque. En cela, la petite histoire de notre humble
village fait aussi partie de la Grande Histoire. Certes, cette tentative
historique que nous espérons réussie
nest quune modeste contribution à
lhistoire locale. Cette étude qui se veut sans
prétention est loin dêtre exhaustive. lle
ne vise quà éclairer un peu un chemin
où beaucoup reste à découvrir. A tous
les jeunes que la recherche à caractère
historique intéresse, la route est indiquée,
quelques repères temporels sont
éclairés... Il leur reste à poursuivre
la tâche... Lavenir nappartient-il pas aux
audacieux.
| Haut
de page | Page
précédente |
Retour au
sommaire |